Vers la fin de la chanson, les instruments prennent le dessus pendant un moment, donnant à Sati un fond romantique sur lequel danser. On aurait dit qu’elle dansait avec Krishna Lui-même avant de reprendre sa place devant le micro pour terminer sa sérénade au Seigneur, avec Ses Noms une fois encore.

Auteur : KrishnaPriya

« Il s’agit surtout d’une chanson d’amour », a dit Sati, en décrivant son tout dernier Kirtan Live sorti – Giridhari Gopal

Nous nous sommes retrouvés un jour où le ciel était gris derrière ma fenêtre, la neige avait repeint la terre, et l’air portait la promesse de plus de neige à venir. Cet environnement contrastait fortement avec les jaunes, les bleus, et les oranges vibrants et lumineux qui jetaient leurs couleurs sur le ciel mauricien, d’où Sati prenait le temps de me parler. Cela ressemblait à un été perpétuel avec des palmiers au vent et l’océan à peine à quelques mètres de là où elle était assise. 

Ses yeux semblaient fixer un point éloigné pendant qu’elle partageait le récit de la manière dont elle en était arrivée à écrire Giridhari Gopal, puis à le chanter au Festival Just Love Exclusive en 2020. Elle avait été à Bali avec Paramahamsa Vishwananda. Pendant qu’Il accomplissait un abhishekam, elle commença à chanter sans trop savoir quoi et c’est là qu’elle trouva le refrain de la chanson. Comme beaucoup d’artistes aiment le faire quand ils trouvent quelque chose qui leur plaît ou qui les inspire, elle l’enregistra. Ce n’est que six mois plus tard, alors qu’elle travaillait sur un nouvel album de Sati Ethnica, qu’elle repris la chanson. Avec son groupe, ils développèrent le refrain en cette belle chanson d’amour pour  Krishna. 

Dans Giridhari Gopal, la voix aiguë et mélodieuse de Sati est accompagnée d’un quintette à cordes, sur un arrangement contemporain qui rappelle d’une certaine façon ses débuts en musique pop. Quand lui est posée la question de la transition entre la musique pop et la musique dévotionnelle, elle dit : « Quand tu t’engages dans ce type de musique, tu dois comprendre qu’il est peut-être moins commercial, qu’il a moins de succès… Et c’est une sorte de sacrifice, d’un côté. Mais d’un autre côté, ce que procure cette musique va bien au-delà de ce que peut procurer tout autre genre musical – le jazz, le blues, la pop, le rock, etc. En fait, mon Guruji dit que la musique est l’instrument, le langage de Dieu. Il amène la conscience à un certain niveau, d’un niveau matériel, à un niveau spirituel. » Elle décrit son expérience dans la musique pop comme « insuffisamment profonde, c’est bon pour la vente. » Après avoir rencontré Guruji, elle commença à chanter des bhajans juste pour elle, pour le plaisir. Elle n’avait pas l’intention de faire rentrer cela dans sa profession, mais il semblerait que Krishna avait un autre plan.

Dans sa première prestation pour Guruji, elle a évoqué s’être sentie timide, ce qui sortait de l’ordinaire pour elle. Guruji S’est levé et a commencé à chanter et danser devant la scène pour l’encourager. Elle parle de cette expérience en disant : « J’ai commencé à avoir confiance en moi parce que j’ai réalisé combien Lui croyait en moi. L’humanité toute entière pourrait tout à coup commencer à me donner tout son amour, son soutien et sa confiance mais ce ne serait rien comparé à ce qu’Il m’a donné à cet instant. » 

Leur relation n’a fait que grandir depuis. Quelques années après cette première prestation, elle était de retour sur la scène du Festival Just Love, chantant Giridhari Gopal. Vers la fin de la chanson, les instruments prennent le dessus pendant un moment, donnant à Sati un fond romantique sur lequel danser. On aurait dit qu’elle dansait avec Krishna Lui-même avant de reprendre sa place devant le micro pour terminer sa sérénade au Seigneur, avec Ses Noms une fois encore.