Darshan avec Paramahamsa Vishwananda
Lanzarote, Espagne,

8 juillet 2019

Pendant le Darshan de Paramahamsa Vishwananda à Lanzarote le 8 juillet 2019, alors qu’Il chantait le bhajan ‘Jaya Madhava Madhana Murari’, Paramahamsa Vishwananda s’est interrompu pour expliquer comment inviter sa vraie nature à s’éveiller et en quoi le fait de chanter ‘Radhe Shyam’ nous mènera plus près de notre véritable nature intérieure. 

 

Jai Gurudev

Vous voyez, en chantant ‘Radhe Shyam’, vous invitez votre vraie nature à s’éveiller. C’est le seul moment où vous pouvez réellement sentir votre vrai Soi. 

Très souvent, on ne veut pas être soi-même ; vous trouvez difficile de vous accepter tel que vous êtes alors qu’en réalité, c’est ce que vous devriez faire. Peu importe comment les autres vous voient ou ce qu’ils pensent de vous. C’est leur problème. Et leur problème doit rester leur problème. Vous voyez ce que je veux dire ? Quand vous faites de leurs problèmes vos problèmes, vous vous apitoyez sur vous-mêmes. Et c’est bien ce qu’on fait tout le temps ; on devient esclave de la société et on se préoccupe toujours de ce que la société veut. On essaie d’être ce que les autres veulent que nous soyons, et nous ne sommes pas comme nous voulons être. La peur d’être jugé n’est-ce pas ? Peur de la façon dont notre voisin nous perçoit, peur de la façon dont nos amis nous perçoivent. Aussi quand allez-vous vraiment être vous-mêmes ? En vous jugeant constamment, quand allez-vous exprimer ce que vous avez en vous ? Ce ne sont pas les autres qui vous jugent, mais c’est souvent vous qui pensez à leur place. Vous pensez à ce qu’ils pensent de vous. Et quand vous pensez à ce que les autres pensent de vous, quelle possibilité ça vous laisse d’être qui vous êtes ? Vous êtes tellement effrayés à cette idée. C’est là le monde dans lequel on vit ; quand des choses arrivent dans votre vie, vous trouvez très difficile de les accepter. Alors si vous jouez un rôle continuellement, quand serez-vous  vous-mêmes ? Quand la mort frappe à votre porte en disant ‘Voilà, je suis là, il est maintenant temps d’y aller’, là vous allez dire, ‘Oui mais maintenant je veux vivre.’ Et bien c’est trop tard ! C’est maintenant que vous devez être qui vous êtes.

En chantant ‘Radhe Shyam’, quelque chose de profond à l’intérieur de nous se révèle, quelque chose dont nous n’avons pas conscience. Vous ne l’avez jamais vu et pourtant vous savez que c’est là. Vous avez quelque chose de grand en vous qui est aussi à la recherche de quelque chose de grand. Cette chose en vous ne cherche pas quelque chose de petit, d’insignifiant. La grandeur de ce que vous avez en vous explique qu’elle recherche quelque chose d’également grand. Et pourtant vous pensez être cette chose insignifiante, ce Soi limité que les autres ont défini vous concernant, couche après couche, strate après strate. Vous suffoquez et vous cuisez là-dessous. Simplement en affirmant ‘Oui je suis ce que vous pensez que je suis’, vous étouffez.  

Vous avez oublié votre vraie nature et quand la vie essaie de vous la rappeler, vous vous demandez ‘pourquoi est-ce que j’ai autant de problèmes ? Pourquoi la vie me maltraite de tant de façons ?’ En réalité, la vie est en train de vous modeler. Elle vous rappelle à votre vraie nature, à l’aspect véritable de qui vous êtes. C’est bien ça que la vie essaie de vous rappeler : que vous renfermez à l’intérieur de vous quelque chose de bien plus profond. Mais non, vous ne voulez pas voir cet aspect-là de la vie. Vous voulez seulement voir ce que vous pensez de vous-mêmes.  

Et ça créé une vraie bataille. Alors, quand la nature vous envoie toutes sortes de choses pour que vous vous souveniez, vous le voyez comment ? ‘Oh, c’est terrible ! C’est vraiment dur’. Alors qu’en réalité pas du tout. La nature suit son cours, son état naturel. Votre état naturel à vous, c’est un état aimant. Votre véritable nature, c’est d’être Amour.  Comme Dieu est Amour, il a mis cette parcelle d’Amour en vous. Vous avez en vous cette petite parcelle qui réfléchit l’Amour. C’est là votre nature. C’est quand vous allez contre ça que ça devient difficile. 

Alors pour une fois, ‘osez’ ; soyez honnête envers vous-mêmes.  Peu importe la situation dans laquelle vous êtes, vous verrez qu’au moment où vous accepterez, tout sera parfait.

 

L’histoire du pot 

Un jour, un couple visitait un magasin qui fabriquait de magnifiques céramiques. 

Ce couple a pris un pot dans ses mains, un très beau vase superbement décoré. La femme a dit à son mari : ‘Regarde comme cette pièce d’art est belle.’ Ils l’ont reposé et ont commencé à l’observer. 

Le pot a dit : « Oui, je suis beau. C’est grâce à la bénédiction du potier. C’est seulement grâce à Sa confiance en moi que je suis comme ça. C’est parce qu’il a vu quelque chose en moi de bien plus beau.’ 

Et il commença à raconter son histoire : ‘Avant ça, je n’étais qu’un simple morceau d’argile au bord de la rivière, une poussière banale parmi les autres. Puis le potier m’a pris, il m’a ramené chez lui et il a commencé à me frapper. Il m’a vraiment tapé de toutes parts. Et je vous le dis, c’était vraiment dur pour moi. Ça m’a tant blessé. Et il a continué ! Après, quand il a eu fini de me frapper, il m’a posé sur une roue et a commencé à me faire tourner. Comme il me faisait tourner encore et encore, j’ai commencé à être pris de vertige. Mais ce qui était bien, c’est qu’il me touchait, il me caressait et prenait soin de moi ; aussi je ne me sentais pas seul. 

Après en avoir terminé avec le tour, il m’a déposé sur une étagère pour que je sèche. Je pensais que c’était fini et j’étais content d’être là à sécher. Puis, lorsque j’ai été sec, il m’a  pris pour me mettre dans un four ! Et je vous le dis, c’était extrêmement chaud ; je criais de l’intérieur, mais il ne pouvait pas m’entendre. Mais ce qui était beau, c’était que de temps en temps, il me regardait dans le four, et ça me réconfortait beaucoup. Après ça, il m’a sorti du four et m’a placé à nouveau sur l’étagère, et une nouvelle fois je me suis dit ‘chouette, c’est fini !’ Mais non, ça ne l’était toujours pas. 

Il m’a pris à nouveau et a commencé à me peindre. Il m’a mis des couleurs vraiment très fortes, qui ne pouvaient pas tenir sur moi, alors il m’a remis dans le four. Et j’ai été cuit encore une fois ; mais il était toujours là en train de me surveiller. Et cette fois quand je suis sorti du four, il m’a regardé avec sur son visage un sourire tellement beau, un sourire qui montrait à quel point il était satisfait ! En me regardant, il a perçu ma confusion, alors il a pris  un miroir pour le mettre devant moi en disant : ‘Regarde !’ Et quand je me suis vu, je ne pouvais pas croire à quel point j’étais beau.  

Telle est mon histoire », a dit le pot. 

En réalité, c’est l’histoire de chacun d’entre nous. 

Très souvent, nous ne pouvons accepter la vie telle qu’elle est ; on se rebelle, on essaie d’éviter  les évènements au lieu de les accepter et de les traverser pour aller plus loin. Tout ce que la Nature vous amène est destiné à vous rendre plus fort. 

Et vous deviendrez plus fort au moment où vous apprendrez à les accepter, à y faire face et à les traverser.

 ‘Radhe Shyam’ vous mènera plus près de votre véritable nature intérieure. 

Paramahamsa Vishwananda

‘Radhe Shyam’ vous mènera plus près de votre véritable nature intérieure – que le Divin perçoit. Le Maître perçoit quelque chose de profond en vous que vous-mêmes ne percevez pas. Et quand le Maître essaie de le faire sortir, laissez-le sortir. Quand la Nature essaie de le faire sortir, lâchez prise et apprenez à accepter. Au moment où vous accepterez, vous serez bien plus heureux. 

 

Darshan avec Paramahamsa Vishwananda
Lanzarote, Espagne,

8 juillet 2019

Pendant le Darshan de Paramahamsa Vishwananda à Lanzarote le 8 juillet 2019, alors qu’Il chantait le bhajan ‘Jaya Madhava Madhana Murari’, Paramahamsa Vishwananda s’est interrompu pour expliquer comment inviter sa vraie nature à s’éveiller et en quoi le fait de chanter ‘Radhe Shyam’ nous mènera plus près de notre véritable nature intérieure. 

 

Jai Gurudev

Vous voyez, en chantant ‘Radhe Shyam’, vous invitez votre vraie nature à s’éveiller. C’est le seul moment où vous pouvez réellement sentir votre vrai Soi. 

Très souvent, on ne veut pas être soi-même ; vous trouvez difficile de vous accepter tel que vous êtes alors qu’en réalité, c’est ce que vous devriez faire. Peu importe comment les autres vous voient ou ce qu’ils pensent de vous. C’est leur problème. Et leur problème doit rester leur problème. Vous voyez ce que je veux dire ? Quand vous faites de leurs problèmes vos problèmes, vous vous apitoyez sur vous-mêmes. Et c’est bien ce qu’on fait tout le temps ; on devient esclave de la société et on se préoccupe toujours de ce que la société veut. On essaie d’être ce que les autres veulent que nous soyons, et nous ne sommes pas comme nous voulons être. La peur d’être jugé n’est-ce pas ? Peur de la façon dont notre voisin nous perçoit, peur de la façon dont nos amis nous perçoivent. Aussi quand allez-vous vraiment être vous-mêmes ? En vous jugeant constamment, quand allez-vous exprimer ce que vous avez en vous ? Ce ne sont pas les autres qui vous jugent, mais c’est souvent vous qui pensez à leur place. Vous pensez à ce qu’ils pensent de vous. Et quand vous pensez à ce que les autres pensent de vous, quelle possibilité ça vous laisse d’être qui vous êtes ? Vous êtes tellement effrayés à cette idée. C’est là le monde dans lequel on vit ; quand des choses arrivent dans votre vie, vous trouvez très difficile de les accepter. Alors si vous jouez un rôle continuellement, quand serez-vous  vous-mêmes ? Quand la mort frappe à votre porte en disant ‘Voilà, je suis là, il est maintenant temps d’y aller’, là vous allez dire, ‘Oui mais maintenant je veux vivre.’ Et bien c’est trop tard ! C’est maintenant que vous devez être qui vous êtes.

En chantant ‘Radhe Shyam’, quelque chose de profond à l’intérieur de nous se révèle, quelque chose dont nous n’avons pas conscience. Vous ne l’avez jamais vu et pourtant vous savez que c’est là. Vous avez quelque chose de grand en vous qui est aussi à la recherche de quelque chose de grand. Cette chose en vous ne cherche pas quelque chose de petit, d’insignifiant. La grandeur de ce que vous avez en vous explique qu’elle recherche quelque chose d’également grand. Et pourtant vous pensez être cette chose insignifiante, ce Soi limité que les autres ont défini vous concernant, couche après couche, strate après strate. Vous suffoquez et vous cuisez là-dessous. Simplement en affirmant ‘Oui je suis ce que vous pensez que je suis’, vous étouffez.  

Vous avez oublié votre vraie nature et quand la vie essaie de vous la rappeler, vous vous demandez ‘pourquoi est-ce que j’ai autant de problèmes ? Pourquoi la vie me maltraite de tant de façons ?’ En réalité, la vie est en train de vous modeler. Elle vous rappelle à votre vraie nature, à l’aspect véritable de qui vous êtes. C’est bien ça que la vie essaie de vous rappeler : que vous renfermez à l’intérieur de vous quelque chose de bien plus profond. Mais non, vous ne voulez pas voir cet aspect-là de la vie. Vous voulez seulement voir ce que vous pensez de vous-mêmes.  

Et ça créé une vraie bataille. Alors, quand la nature vous envoie toutes sortes de choses pour que vous vous souveniez, vous le voyez comment ? ‘Oh, c’est terrible ! C’est vraiment dur’. Alors qu’en réalité pas du tout. La nature suit son cours, son état naturel. Votre état naturel à vous, c’est un état aimant. Votre véritable nature, c’est d’être Amour.  Comme Dieu est Amour, il a mis cette parcelle d’Amour en vous. Vous avez en vous cette petite parcelle qui réfléchit l’Amour. C’est là votre nature. C’est quand vous allez contre ça que ça devient difficile. 

Alors pour une fois, ‘osez’ ; soyez honnête envers vous-mêmes.  Peu importe la situation dans laquelle vous êtes, vous verrez qu’au moment où vous accepterez, tout sera parfait.

 

L’histoire du pot 

Un jour, un couple visitait un magasin qui fabriquait de magnifiques céramiques. 

Ce couple a pris un pot dans ses mains, un très beau vase superbement décoré. La femme a dit à son mari : ‘Regarde comme cette pièce d’art est belle.’ Ils l’ont reposé et ont commencé à l’observer. 

Le pot a dit : « Oui, je suis beau. C’est grâce à la bénédiction du potier. C’est seulement grâce à Sa confiance en moi que je suis comme ça. C’est parce qu’il a vu quelque chose en moi de bien plus beau.’ 

Et il commença à raconter son histoire : ‘Avant ça, je n’étais qu’un simple morceau d’argile au bord de la rivière, une poussière banale parmi les autres. Puis le potier m’a pris, il m’a ramené chez lui et il a commencé à me frapper. Il m’a vraiment tapé de toutes parts. Et je vous le dis, c’était vraiment dur pour moi. Ça m’a tant blessé. Et il a continué ! Après, quand il a eu fini de me frapper, il m’a posé sur une roue et a commencé à me faire tourner. Comme il me faisait tourner encore et encore, j’ai commencé à être pris de vertige. Mais ce qui était bien, c’est qu’il me touchait, il me caressait et prenait soin de moi ; aussi je ne me sentais pas seul. 

Après en avoir terminé avec le tour, il m’a déposé sur une étagère pour que je sèche. Je pensais que c’était fini et j’étais content d’être là à sécher. Puis, lorsque j’ai été sec, il m’a  pris pour me mettre dans un four ! Et je vous le dis, c’était extrêmement chaud ; je criais de l’intérieur, mais il ne pouvait pas m’entendre. Mais ce qui était beau, c’était que de temps en temps, il me regardait dans le four, et ça me réconfortait beaucoup. Après ça, il m’a sorti du four et m’a placé à nouveau sur l’étagère, et une nouvelle fois je me suis dit ‘chouette, c’est fini !’ Mais non, ça ne l’était toujours pas. 

Il m’a pris à nouveau et a commencé à me peindre. Il m’a mis des couleurs vraiment très fortes, qui ne pouvaient pas tenir sur moi, alors il m’a remis dans le four. Et j’ai été cuit encore une fois ; mais il était toujours là en train de me surveiller. Et cette fois quand je suis sorti du four, il m’a regardé avec sur son visage un sourire tellement beau, un sourire qui montrait à quel point il était satisfait ! En me regardant, il a perçu ma confusion, alors il a pris  un miroir pour le mettre devant moi en disant : ‘Regarde !’ Et quand je me suis vu, je ne pouvais pas croire à quel point j’étais beau.  

Telle est mon histoire », a dit le pot. 

En réalité, c’est l’histoire de chacun d’entre nous. 

Très souvent, nous ne pouvons accepter la vie telle qu’elle est ; on se rebelle, on essaie d’éviter  les évènements au lieu de les accepter et de les traverser pour aller plus loin. Tout ce que la Nature vous amène est destiné à vous rendre plus fort. 

Et vous deviendrez plus fort au moment où vous apprendrez à les accepter, à y faire face et à les traverser.

 ‘Radhe Shyam’ vous mènera plus près de votre véritable nature intérieure. 

Paramahamsa Vishwananda

‘Radhe Shyam’ vous mènera plus près de votre véritable nature intérieure – que le Divin perçoit. Le Maître perçoit quelque chose de profond en vous que vous-mêmes ne percevez pas. Et quand le Maître essaie de le faire sortir, laissez-le sortir. Quand la Nature essaie de le faire sortir, lâchez prise et apprenez à accepter. Au moment où vous accepterez, vous serez bien plus heureux.