Certains pensent que la vie est simplement un ensemble de réactions chimiques. D’autres reconnaissent dans le monde qui les entoure un sens et une raison d’être ne pouvant être réduits à de seules forces matérielles. Des philosophes ont consacré leur vie entière à la recherche de sens. Les saintes Écritures de toutes traditions s’efforcent de donner une réponse. Socrate (470-399 av. J.C.) a répondu à la question par son contraire avec cette fameuse citation : « Une vie qui n’est pas examinée ne vaut pas la peine d’être vécue. » En essence, Socrates soutenait que l’analyse et la remise en question perpétuelles du monde et de soi-même étaient nécessaires pour jouir d’une vie pleine de sens. Le philosophe Jean-Paul Sartre (1905–1980) argumenta que nous sommes « condamnés à être libres », condamnés à faire des choix moraux dans un contexte d’amour inconditionnel. Pour beaucoup cependant, être un être humain signifie tout au plus exister dans un monde matériel, soumis à des lois physiques, chimiques et biologiques, et manquant de tout autre cause supplémentaire. 

La poursuite de sens et d’une raison de vivre continue. Elle est explorée, non seulement par de grands philosophes mais aussi par la majorité de la population. Nous nous réveillons, nous traversons notre journée, nous allons nous coucher et nous répétons le même procédé le lendemain. Nous finissons par ne plus aimer la vie et à un moment donné, nous commençons inévitablement à nous demander à quoi bon. À quoi bon cette vie ? Nous passons chaque jour à lutter pour quelque chose. Parfois nous appelons cette chose le bonheur ou le succès. Parfois nous appelons cela l’amour. Nous nous faisons prendre au piège d’une image de l’amour qui appartient aux romances et aux contes de fée. Et parfois, nous avons cette image de l’amour tout en ayant toujours le sentiment d’être insatisfait, à la recherche de quelque chose de plus grand, et nous en revenons à la même question : À quoi bon ? Qu’est-ce que je recherche au juste ? On se sent peut-être même trahi par le fait que la vie ne nous ait pas été livrée avec un mode d’emploi.

 

Que diriez-vous si je vous disais que l’amour est précisément la réponse ? C’est juste que je n’emploie pas le mot ‘amour’ de la même manière que vous. ‘Amour’ est un mot si volage. Nous utilisons le même mot aussi bien pour parler de notre goût pour les glaces que pour décrire l’affection que nous ressentons pour nos parents ou nos frères et sœurs. Nous continuons d’utiliser le même mot pour décrire nos sentiments envers nos partenaires ou nos enfants. Mais lorsque nous dirigeons cet amour vers le Divin et que nous commençons à voir le Divin à l’intérieur et tout autour de nous, nous en venons, invariablement, à un amour et un but qui nous comblent et donnent la réponse à toutes nos questions.

 

Quel est le but de la vie ?

Les Écritures hindoues nous enseignent que le but de la vie est d’atteindre Dieu. Ceci, et ceci seulement, est le but même de notre existence. La tradition de bhakti va plus loin, en soutenant que le but de la vie est de réaliser et de s’éveiller à notre éternelle relation d’amour avec Dieu. L’atma, ou l’âme, s’incarne sur Terre et utilise le monde matériel et l’existence dans un corps pour rétablir cette relation.

Mais ce qu’il y a de beau, c’est que chaque relation avec Dieu est unique en soi. Si vous mettez mille personnes dans la même pièce et que vous leur demandez : « Quelle est votre expérience de Dieu ? », vous pouvez être certain de recevoir des milliers de réponses différentes. Chacun aura sa propre expérience de la foi, de l’amour et de la confiance. Ils auront leur propre manière de connaître et de se connecter à Dieu. Cette diversité des relations est une des choses les plus belles du chemin spirituel. Cela nous montre que l’Amour de Dieu est une production massive et mécanique. À l’inverse, l’union entre l’amant et le Bien-aimé se fait dans l’intimité propre à chaque âme.

Mais le comprendre intellectuellement et le vivre sont souvent deux choses bien différentes. Le fait de tous avoir le même but éternel (atteindre Dieu et vivre avec Lui une relation d’amour) ne signifie pas que nous ayons tous le même chemin. Chacun avancera sur un chemin sensiblement différent, avec des leçons différentes à apprendre, différentes étapes sur leur parcours, et une autre manière de vivre.

Si vous apprenez à accepter la vie telle qu’elle est, quoi que Dieu ait pu vous donner, vous verrez que la vie est une si belle aventure que chaque instant de votre vie n’a rien d’ennuyeux. Chaque instant est une aventure que vous vivez, et c’est une aventure amoureuse qui vous rapproche toujours plus près de votre but. Mais vous ne pouvez comprendre cela qu’en commençant par l’accepter, par la prendre à bras le corps.  

 – Paramahamsa Vishwananda

Prenez Valmiki par exemple. Valmiki a vécu environ entre 500 av. J.C. et 100 av. J.C., et il est l’auteur du texte ancien et sainte Écriture qu’est Le Ramayana. Mais avant d’être un sage (terme hindou pour parler d’une personne de grande sagesse) écrivant l’histoire de Rama, c’était un voleur et un meurtrier qui s’appelait Ratnakar. 

Paramahamsa Vishwananda raconte souvent cette histoire, y compris dans le Just Love Essentiels

Un jour, alors qu’il était dans la forêt, il a vu un sage du nom de Narada, s’approcher de lui. Une fois Narada arrivé à sa hauteur, Ratnakar a bondi devant lui avec un couteau. Narada l’a regardé et lui a dit :
– Que veux-tu ?
– Je vais te tuer et te voler tout ce que tu as !
– Ok, tue-moi ! Je n’ai pas peur de toi. J’ai aussi le plus précieux de tous les trésors. Il s’agit du Nom du Seigneur Lui-même. Tu veux me voler ? Dérobe-moi cela. En réalité, je me trouve ici pour te l’offrir gratuitement.
La réaction de Narada a choqué Ratnakar, parce que n’importe qui d’autre aurait tremblé, mais Narada n’avait pas peur de lui. Narada a continué :
– Ok, mais avant de me tuer je veux te poser une question : tu voles et tu tues des gens innocents, pour qui ? Pour ta femme et tes enfants, n’est-ce pas ?
– Oui, je le fais pour eux.
– Tous ces péchés que tu as accumulés au fil de toutes ces atrocités, tous ces meurtres que tu as faits, est-ce qu’ils ont contribué à ça ? Parce que si tu tues pour eux, ils contribueront sûrement eux aussi pour tes péchés. Va leur demander ça. Je t’attendrai ici. Je ne m’enfuirai pas. Après, tu peux revenir me tuer, ça ira.

Alors, Ratnakar est parti en courant. Il a d’abord vu sa femme à qui il a demandé :
– Femme, toutes ces années, j’ai travaillé pour toi, j’ai pourvu pour toi, j’ai tué pour toi, donc je me pose une question. J’ai accumulé tant de péchés dans ma vie, voudrais-tu bien donner ta contribution à ces péchés ?
– Non. Je suis désolée, ces péchés sont les tiens. Tu m’as épousé, tu m’as amenée ici ; je ne t’ai rien demandé. Je suis très heureuse que tu m’entretiennes, mais ta manière d’y arriver, c’est ton affaire, pas la mienne. Donc, je ne peux pas contribuer à tes péchés.

Très abattu et le cœur brisé, il est allé voir ses fils et a dit :
– Fils, je vous ai offert une vie merveilleuse. Vous avez eu tout ce que vous vouliez ; participeriez-vous à mes péchés ?
–  Non, nous ne t’avons pas demandé de nous faire venir ici. Tu nous as fait venir dans ce monde, donc tu dois veiller sur nous. C’est ton devoir !

Ratnakar était sous le choc et se disait : J’ai tout fait pour ces gens, ces hypocrites, et voilà comment ils me remercient maintenant ?! Il s’est assis et à commencé à réfléchir : Tout ce que j’ai fait toute ma vie durant était pour ces soi-disant ‘miens’, qui me sont si chers, et aujourd’hui ils ne peuvent pas même participer à prendre une partie de mes péchés sur eux ? Puis il est retourné en courant vers la forêt où Narada l’attendait.

Il était stupéfait de le trouver là. Si quelqu’un vous disait : «  Je vais te voler, je vais te tuer », et que cette personne s’en allait, et que vous disiez « je t’attendrai », pensez-vous que vous vous assiériez tranquillement à attendre le retour de cette personne ? Une personne qui fait quelque chose comme ça doit être très bête. Il était donc stupéfait de trouver Narada toujours ici. Ratnakar avait un couteau dans la main, qui a glissé à sa vue. Il s’est approché de Narada et s’est prosterné à ses pieds en disant :
– Personne ne veut prendre part à mes péchés. Que devrais-je faire ?
– Accroche-toi aux Pieds du Seigneur, a répondu Ratnakar. Il est la seule véritable compagnie. Dieu est la seule véritable relation que nous devrions avoir, car Il est le seul à nous soutenir en toutes situations. Il n’y a pas un seul instant où Dieu n’est pas avec vous. Vous ne pouvez pas dire que Dieu est avec vous pendant les bons moments et qu’Il n’est pas avec vous pendant les mauvais moments. Dieu est avec vous à tout moment de votre vie. Que vous Le perceviez ou non, que vous Le ressentiez ou pas, que vous sachiez ou non qu’Il est là, Il est toujours là.

Ensuite, Narada lui a donné un mantra à répéter, parce qu’il lui fallait transformer son mental, et le moyen le plus facile de transformer le mental est de réciter le Nom de Dieu. En raison de son karma, de ses péchés, Ratnakar pouvait entendre ‘Rama’, mais il n’était pas capable de prononcer le Nom de Rama. Quand il ouvrait la bouche, seul ‘mara’ en sortait. Il a essayé, essayé et essayé, mais c’est ‘Mara, mara’ qui en sortait. Rama signifie joie éternelle, ce temple intérieur, mais ‘mara’ signifie tuer, meurtrier. Donc, ‘meurtrier, meurtrier, meurtrier’ était ce qui sortait de sa bouche. Du fait du punya négatif qu’il avait accumulé, voilà ce qu’il recevait. Il ne pouvait même pas prononcer le Nom de Rama.

Par la grâce du Sage Narada, qui était là déguisé, il lui a dit :
– Bien, continue de répéter ‘Mara, mara, mara.’ Ainsi, si tu répètes en continu ‘Mara, mara, mara, mara, mara, mara’, cela deviendra ‘Rama, rama, rama, rama’.

C’est ainsi que partant de ‘mara’, de ‘tuer’, il a atteint la grâce du Seigneur. Il est ensuite devenu celui qui était destiné à écrire la vie de Sri Rama.

Comme le plan du Seigneur est grand, n’est-ce pas ? De criminel, il est devenu l’un des saints les plus importants de l’histoire. En quelles mains est-ce que cela repose ? Est-ce que cela reposait entre ses mains ou bien est-ce que cela reposait dans le plan à long terme de la main de Bhagavan ? Vous pouvez donc voir que même cela c’est Son plan, un plan pour vous rappeler de Son Amour pour vous, pour vous rappeler de votre amour pour Lui, vous vous rappeler de votre relation avec Lui. Mais pour que ça ait lieu, vous devez aussi faire un effort.

_

Comment trouver votre but

C’est une chance, nous avons des outils et des enseignements pour vous permettre de trouver votre chemin et votre but. Tout comme Narada a donné à Ratnakar un mantra pour le libérer, nous pouvons également utiliser des méditations avec des mantras qui nous calment et nous permettent de gagner en clarté d’esprit. 

Pensez au mental comme à une éponge. Il va absorber tout et n’importe quoi dont vous pourriez l’imprégner, influençant vos pensées, vos systèmes de croyances et vos comportements. En suivant la logique, si vous le remplissez de Noms Divins, votre mental commencera à se transformer et à devenir Divin. 

Quand vous répétez les Noms Divins, cela ne fait pas que calmer votre mental, cela ouvre également votre cœur à l’Amour Divin en vous-même et dans le monde qui vous entoure. Lorsque cela arrive, l’apaisement mental devient un effet secondaire, le simple bénéfice d’une aventure bien plus grande pleine de clarté concernant votre but et votre chemin.

Si chaque personne a son propre chemin, comment savoir lequel est le vôtre ? Votre raison d’être ou votre chemin peut également s’appeler votre dharma. Le dharma est un concept important dans l’hindouisme et il est imbibé de l’histoire et de la science de la foi. Étudier le dharma et en appliquer les principes dans sa vie sont des aspects significatifs de vivre en étant sur un chemin spirituel. On considère que tout a une raison d’être dans l’ordre cosmique et le dharma consiste à accomplir correctement cette raison d’être. Il s’agit de tout ce que vous faites qui vous rapproche de votre but d’atteindre Dieu.

Mais peut-être la meilleure réponse est-elle de vous retourner la question. Que faites-vous dans la vie ?

Voilà votre dharma. Bien que le concept de dharma puisse être très complexe, c’est la manière la plus simple de l’interpréter. Le tout, c’est de l’accepter, de le voir comme faisant partie de votre vie spirituelle, et comme un cadeau que Dieu vous a offert. Si vous ne parvenez pas à aimer l’extérieur, ce que Dieu vous a donné, vous n’arriverez jamais à gérer un devoir plus grand lorsqu’il viendra. Voilà pourquoi Il a placé chacun différemment dans le monde.

Par la pratique régulière de l’auto-analyse et de l’introspection, vous pouvez générer clarté et stabilité, commencer à participer activement à votre propre croissance, changer et évoluer. Bref, l’auto-analyse commence par définir un but puis par vous faire l’observateur, vous demandant ce qui aide et ce qui ne vous aide pas à parvenir à votre but. Mais plus important encore, l’auto-analyse exige de lâcher toute attente et jugement de soi-même. Vous trouverez ici un guide plus détaillé sur comment procéder à votre auto-analyse.

_

Comment vivre pour votre but ?

Tout cela revient à vous aligner sur la volonté de Dieu. Il est Celui qui vous donne la passion et l’énergie, ainsi que la volonté d’agir dans la vie. Vous pouvez vous alignez à Lui grâce à des pratiques spirituelles et à des maîtres spirituels. Paramahamsa Vishwananda dit souvent que cultiver un mode de vie spirituel sous la guidance d’un véritable enseignant peut donner à votre vie tout son sens. Vous pouvez alors mettre de côté toute votre négativité et vivre avec sens et clarté. Mais ce n’est pas quelque chose que vous puissiez faire par vous-même. Vous avez besoin d’aide. Nous avons tous besoin d’aide. Nous avons besoin d’aide pour lutter contre l’ego, la fierté, la paresse et toutes nos autres négativités. C’est là qu’intervient l’enseignant spirituel. Un véritable guru, ou enseignant, peut vous guider sur votre chemin et vous prodiguer les outils nécessaires pour trouver et vivre votre propre raison d’être et votre but éternel.

Maintenant, bien que tout cela puisse sonner parfaitement bien, reste une question flagrante. Comment cultiver cette relation avec le Divin afin de pouvoir trouver et vivre votre raison d’être ? Si l’enseignant peut vous donner les outils sous la forme d’une guidance directe et de pratiques spirituelles, vous devez néanmoins vous en servir et en faire une partie de votre vie quotidienne.

Les Vedas, la tradition, la conduite de personnes vertueuses et notre propre conscience ; voilà les quatres sources du dharma, que nous avons sous les yeux. 

– Manusmriti 2.12

Nous nous tournons donc vers les Écritures pour trouver nos réponses. Mis en évidence dans le panthéon des Écritures hindoues, se trouvent les douze piliers du dharma.

Les douze piliers du dharma sont : 

  1. Pureté – cultiver un corps pur et sain, et donc un esprit pur et sain.
  2. Culte – l’adoration, c’est se prosterner devant quelque chose de plus grand que soi, de s’engager pour une cause ou une quête plus importante que ses désirs ou son profit personnels.
  3. Austérité – la pratique de rester clair et ferme sur votre chemin.
  4. Retenue cultiver l’équilibre et le contrôle de vos désirs et de vos comportements, en évitant les excès et en cultivant l’auto-discipline.
  5. Étude – le pilier de l’étude contient de multiples sens. Il renvoie aussi bien à l’étude de soi, l’acte d’introspection et d’analyse, qu’à l’étude de la littérature védique.
  6. Contentement – pratiquer l’acceptation et la gratitude pour ce que nous avons déjà.
  7. Non-violence –  se dédier à vivre sa vie avec compassion et générosité, minimisant autant que possible tout tort que l’on pourrait causer.
  8. Vérité – la pratique de ce pilier se déploie en trois volets. Il implique de dire la vérité, de développer un discernement entre la vérité objective et subjective, et de se mettre à la recherche de la Vérité ultime.
  9. Générosité – le fait de vivre de manière à n’effrayer aucun être vivant.
  10. Ne pas voler – en essence, c’est ‘ne prends pas ce qui ne t’appartient pas.’ Mais si l’on va un peu plus loin sur ce qui fait que ne pas voler se trouve sur liste des principes guidant notre savoir-vivre, on comprendra que cela implique un état d’esprit d’acceptation et dépourvu de jalousie. 
  11. Pardon – le pardon vous permet de vous libérer. En ne pardonnant pas à quelqu’un qui vous aurait blessé, vous vous faites plus de tort à vous-même qu’à la personne en question.
  12. Vénération du Guru – le terme guru inclut les parents, les enseignants, les guides, les aînés et tous ceux qui enseignent quelque chose, si petit soient-ils. Cependant, une vénération particulière est réservée au Maître spirituel, qu’on devrait adorer sur un pied d’égalité avec Dieu.

Indépendamment de votre voie spirituelle ou de votre affiliation, la pratique en conscience de ces douze piliers du dharma sert d’appui à une vie de compassion, de gentillesse, d’introspection, et de développement personnel en général.

 

Comment faire ?

Maintenant que nous avons une compréhension de base du dharma et une compréhension conceptuelle de la pratique, la question se pose de savoir comment transformer tout cela en pratique quotidienne. Pour commencer, je vais vous suggérer trois choses principales.

  1. Prenez refuge (laissez-vous guider) auprès d’un Maître spirituel – en prenant refuge et en acceptant la guidance d’un Maître spirituel, vous pouvez être certain(e) que les décisions que vous prenez se basent sur Ses enseignements et sont en accord avec le dharma. Vous serez guidé(e) tout autant dans votre raison d’être terrestre que dans votre éternelle raison d’être. Vous pouvez prendre refuge formellement, en acceptant quelqu’un comme votre satguru via une initiation de dévot, en suivant Ses enseignements autant que possible, et en recevant Son darshan.  Dans la pratique, cela n’implique pas de devoir changer son style de vie ; cela peut simplement signifier avoir accès à quelqu’un qui peut vous prodiguer les meilleurs conseils pour que vous puissiez vivre votre vie à fond !
  2. Sadhana – un ensemble de pratiques spirituelles et de formes d’adoration indiquées, pour vous aider à cultiver votre relation individuelle avec Dieu et à vous y harmoniser. Un point de départ parmi les plus simples mais aussi les plus puissants, est la récitation du japa (répéter les Noms Divins) tous les jours. 
  3. Étude – cela peut s’entendre de deux manières. Premièrement, en tant qu’étude des Écritures comme méthode pour en arriver à connaître le Seigneur et l’action juste. Deuxièmement, comme l’étude de soi-même ou introspection sur vos actes et une méditation sur votre véritable identité. La pratique régulière à la fois de l’étude des Écritures et de l’auto-analyse aidera à clarifier toute confusion que vous pourriez avoir et à vous amener à mieux comprendre votre raison d’être.

La raison d’être éternelle de chaque individu est de retrouver un état d’amour dévotionnel total pour Dieu. Néanmoins, chaque individu a son propre devoir et chemin l’amenant à cela. L’acceptation et l’entretien de la dévotion sont les clés pour parvenir à ce but éternel tout en vivant notre raison d’être individuelle et notre devoir. Les Écritures hindoues nous enseignent que notre raison d’être ne se définit pas à ce que nous faisons extérieurement. Mais à la manière dont nous interagissons intérieurement avec les rôles et les devoirs qui nous ont été donnés dans la vie.

FAITES L’EXPÉRIENCE DU DARSHAN !