LIKHITA JAPA

 

Likhita signifie « écrire », et Japa signifie « répéter le Nom de Dieu ».

Likhita Japa est une pratique quotidienne spirituelle très simple, puissante et apaisante qui consiste à écrire le Nom de Dieu. Elle calme le mental et génère une forte énergie positive. Nous alignons l’esprit avec le corps, en chantant simultanément Om Namo Narayanaya intérieurement et en l’écrivant.

Il en résulte une paix mentale et une ouverture du coeur en développant une dévotion plus grande envers le Seigneur. Le Nom de Dieu écrit est le Seigneur Lui-même.

Lorsque vous écrivez, vous êtes encore plus concentré que lorsque vous faites votre japam. C’est pourquoi (…) vous devez comprendre qu’en écrivant le Nom de Dieu, cet écrit en lui-même est Dieu Lui-même. Vous écrivez Son Nom et il n’y a aucune différence entre Son Nom écrit et Lui-même. 

Vous voyez, le fait d’avoir cela clairement en tête quand vous écrivez transforme le carnet sur lequel vous écrivez en un temple. 

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Paramahamsa Vishwananda

Retrouvcz l’intégralité du satsang traduit en français, sur notre blog, en cliquant ici.

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FAQ

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Quels bénéfices procurent la pratique de la Sadhana Likhita Japa?

Likhita Japa est très apaisant. Nous alignons l’esprit avec le corps, en chantant simultanément le nom intérieurement et en l’écrivant.

Tout ce que nous écrivons pénètre profondément dans notre conscience. Lorsque nous écrivons le Nom de Dieu, le Nom pénètre profondément en nous. Cela nous aide à entrer plus profondément dans notre Japa normal tout au long de la journée. 

La Sadhana Likhita Japa est également un beau seva spirituel. Le Nom de Dieu écrit génère une forte énergie positive, qui bénit et élève l’environnement. La tradition veut que les livres terminés soient donnés à un temple en guise d’offrande à la Divinité. À chaque cahier ajouté, le Seigneur se manifeste davantage dans les Murti du temple.  

Cela signifie que chaque personne qui entre dans le temple est spirituellement soutenue par notre sadhana. L’énergie ne diminue jamais, elle ne peut qu’augmenter, année après année, génération après génération. 

u

Dois-je m’engager lorsque je commence la Sadhana Likhita Japa ?

Non

u

Je veux commencer la Sadhana Likhita Japa. Que dois-je faire ?

Prenez un cahier, un stylo, commencez à écrire et faites-vous plaisir ! 

Bonjour, 

Je suis une plume ; ou plutôt un stylo plume. C’est banal un stylo plume. Un jour, une main m’a acheté. Elle n’était pas très jeune. Je ne savais pas encore si elle m’achetait pour elle ou pour faire un cadeau à quelqu’un.

L’aventure commençait. J’étais très excité. J’étais peut-être destiné à faire une grande carrière.

En tombant dans les mains d’un écolier, je vivrai la grande aventure d’apprendre à former des lettres correctement, ce serait à la fois difficile mais tellement fascinant d’apprendre de nouveaux mots chaque jour, d’accompagner cette main pas encore très assurée mais si volontaire…

Dans les mains d’une femme ou d’un homme d’âge mûr, c’est sûr, je signerai des contrats très importants parce qu’on n’a encore jamais vu quelqu’un utiliser un stylo plume pour écrire sa liste de courses !…

Pendant tout le trajet menant au domicile de ma nouvelle propriétaire, mille et une questions traversaient mon esprit de stylo plume. J’avais été adopté. J’allais devoir être à la hauteur !

Arrivé à la maison, oh, j’avais vaguement remarqué cette main attraper aussi un joli cahier avec une couverture travaillée, mais pour tout dire, je n’y avais pas vraiment prêté attention. Comme tout le monde, j’étais seulement préoccupé par ce qu’il allait m’arriver à MOI !

Une main fébrile m’a extirpé de mon emballage. Elle a dévissé la plume pour la séparer de mon corps : j’étais vide à l’intérieur, aussi vide qu’une tige creuse de bambou !

La main m ‘a rempli d’encre bleue. J’étais fin prêt. D’ordinaire, pour signer des contrats importants, on utilise une encre noire. Qu’importe, j’avais la sensation que je n’attendrais plus très longtemps avant de connaître ma mission.

La main a saisi le joli cahier. Peut-être cette main était-elle un peu poète ?

J’allais donc vivre la fascinante aventure de la poésie…

Nous nous sommes installés tous les trois : la main, le joli cahier, et moi (le stylo plume à encre bleue) sur une table devant la photo d’un homme aux longs cheveux de Jais avec un joli dessin sur le front.

La main a commencé à écrire…  Elle a noté trois mots dans une langue que je ne connaissais pas.

Sur la ligne suivante, elle a réécrit ces trois mêmes mots.

Sur la ligne du dessous, elle a fait de même. Ça n’en finissait pas. Elle a rempli la page avec ces trois mots. Et puis la page à côté, et la page suivante. De pages en pages, ces trois mots s’inscrivaient frénétiquement au son de ma plume grattant le papier. Cette main ne perdait pas de temps. Pourtant, elle ne se pressait pas. Elle écrivait et rien d’autre ne semblait exister …

Au départ, j’étais un peu frustré. Comment ? Ça va durer encore longtemps ? Mon destin ne se résume tout de même pas à écrire trois mots …

Je commençais à penser aux autres stylos et j’avais l’impression que j’étais plus crétin qu’eux. Certainement qu’ils écrivaient des milliers de mots alors que moi j’écrivais seulement trois mots. Pourquoi c’est tombé sur moi ? 

Peut-être en fait, aurais-je été incapable d’écrire autre chose … peut-être suis-je trop limité … ?

Je me jugeais, je me dévalorisais …

Puis, j’ai pensé : « ce n’est tout de même pas un hasard si je me suis retrouvé entre ces mains-là ? »

Je devrais l’accepter … Ça doit être mon dharma !

J’avais comme l’impression que cette main n’avait pas l’intention d’écrire autre chose de toutes façons, en tout cas, pas avec moi !

J’allais devoir accepter mon rôle dans cette vie …

En même temps, lorsque je ne réfléchis pas, je me sens si heureux d’écrire ces trois mots.

Après tout, mon dharma c’est d’écrire. Alors trois mots ou des milliers de mots, ce n’est pas important !

J’écris.

Je ne fais pas de grosses taches d’encre sur le papier.

Ma plume ne se dédouble pas.

Je sais m’adapter à cette main qui me guide … 

Après réflexion, je crois que je fais bien mon travail. Oui, c’est sûr, je le fais parfaitement, sinon cette main m’aurait abandonné depuis longtemps pour choisir une autre plume.

Au fil du temps, je me suis habitué. Je commençais même à aimer ça. Ma mission était simple. J’écrivais trois mots, les trois mêmes mots, lignes après lignes, pages après pages, je n’avais pas à me soucier de l’orthographe, des accords grammaticaux, j’écrivais ces trois mots que je ne connaissais pas. Je n’avais pas de questions à me poser …

Vous en connaissez, vous, des stylos à qui on ne confie que trois mots ?

Ma mission était tout simplement différente de la plupart des stylos ! 

D’ordinaire, on nous conçoit pour découvrir le plus possible de lettres, de chiffres, de signes, de symboles, de dessins, que sais-je ? 

Moi, je ne savais écrire que trois mots !  Mais peu à peu, ces mots étaient devenus mes amis. Ils avaient réussi à m’apprivoiser. J’étais heureux de constater que ma carrière de stylo se résumerait à ces trois mots. Je pensais soudain que la vie de chacun des cahiers dans lesquels j’écrirai, serait également consacrée à ces trois mots …

C’est alors que je me suis dit que ces mots devaient avoir une grande importance !

Mon chemin était tracé. 

La frustration passée, mon esprit s’est mis à vagabonder : peut-être était-ce une formule magique … ou un code secret … Aucune main censée ne remplirait des cahiers les uns après les autres avec trois mots, toujours les mêmes, sans raison valable …

Soudain, la main me rappelait à elle, je percevais quelques tensions au niveau du poignet, ma plume glissait avec un peu moins d’aisance sur le papier ligné. Pourtant, cette main persévérait encore et encore comme si elle ne pouvait s’arrêter d’écrire …

Enfin, quand l’écriture devenait moins fluide, que les lettres se formaient moins bien, alors, la main cessait d’écrire.

Elle me replaçait dans une jolie boîte avec le cahier jusqu’à notre prochain 

rendez-vous. J’étais toujours un peu triste de cette séparation momentanée. J’attendais avec impatience la nouvelle séance d’écriture … je me sentais utile.

La main avait établi des rituels. Chaque jour, j’écrivais le matin à l’aube et le soir au coucher. 

Dès l’instant où la main me saisissait, j’étais pris d’une sorte de joie incontrôlable. Mon cœur battait la chamade. J’étais prêt. Prêt à courir sur le papier jusqu’à ce que la main capitule ou que l’encre vienne à manquer !

Je dansais littéralement sur les lignes et j’écoutais ma plume gratter doucement le papier en déposant les mots à l’encre bleue. Invariablement, le rythme prenait sa place.

Travailler matin et soir ne me suffisait plus. Je guettais le moment où la main pourrait se libérer un peu dans la journée pour venir me retrouver. Je m’étais habitué à m’abandonner entre ses doigts.

Mon cœur et mon esprit étaient légers. Ces trois mots envahissaient mes pensées même lorsque je ne les écrivais pas. En attendant la session d’écriture, je me reposais près du cahier écrit par ma plume. Je me languissais de ce moment où je sentirais les doigts me saisir à nouveau.

Lorsque la main virevoltait sur le papier, je pouvais ressentir la frénésie, toute l’émotion qui parcourait ce corps. Et quand je tendais l’oreille, je pouvais même entendre ces trois mots se répéter dans l’univers.

Je les répétais automatiquement. Nous étions tous en osmose : l’esprit de ce cahier, l’esprit de cette main ou devrais-je dire de cette âme, et mon esprit de stylo plume. Nos cœurs battaient à l’unisson. Nous étions UN et trois à la fois. Trois avec ces trois mots et UN parce qu’ UNdissociables …. 

Cela ressemblait à une quête ; pourtant, nous avions lâché prise. 

C’était un peu ma quête du Graal. C’est bizarre de dire ça quand on est un stylo plume …

Nous n’avions pas d’objectif. Nous voulions juste Ces mots … Nous faisions partie de ce plan. Et même si nous devions fournir un effort, nous vivions cet effort comme une addiction. Nous vivions des moments de communion intenses. 

Ma destinée aurait pu être toute autre. 

Pourtant, à ce jour, pour rien au monde je n’aurais échangé ma place avec un de mes compères ! 

Oh, bien -sûr, cette main ne produit pas toujours la plus belle des écritures … au fil du temps, les lettres apprises à la petite école ont pris un peu de caractère, et c’est pour ça que je la reconnaîtrais entre mille.

Elle est cette main tendue vers moi, 

Elle est cette poigne qui me tient fermement, 

Elle est cette douceur qui me fait danser sur le papier,

Elle est cet effort poursuivi malgré la fatigue,

Elle est cette chaleur qui me maintient en place, 

Elle est cette caresse qui lit ces mots du bout des doigts sur le cahier,

Certes, elle n’écrit que trois mots, mais ces mots sont au-delà de TOUT.

Un jour peut-être, percevrais-je le secret de ces trois mots…

Peut-être rencontrerai-je un stylo plume ou un cahier qui a vécu la même expérience que moi ?

Peut-être un jour aurais-je la Grâce de rencontrer ce Maître qui est toujours en face de cette main qui écrit sans relâche. 

Peut-être Lui-même m’expliquera-t-il la portée de ces mots ?

A ce jour, je n’ai qu’un seul souhait : écrire Ces trois mots jusqu’à la fin de ma vie de stylo plume.

Je ne veux rien connaître d’autre. Trois mots ont suffi à me combler. 

Terminé les grands rêves de stylo mania. 

Cette main m’a appris une grande leçon : plus notre vie est simple, moins on s’encombre. 

Ma mémoire de stylo plume ne sera pas encombrée de termes juridiques, de formules mathématiques, chimiques, physiques ou autres.

Mon esprit ne se dispersera pas dans des divagations poétiques, des écrits journalistiques, et que sais-je ? 

J’ai appris simplement trois mots ; mon esprit ne connaît pas leur signification, mais je les connais avec mon cœur. Cela suffit à me transporter de joie. Je suis comblé !

J’ai emprunté cette main aujourd’hui pour qu’elle utilise un clavier d’ordinateur pour raconter mon histoire de stylo plume. 

Je ne pouvais pas l’écrire moi-même : je ne connais que trois mots !

Si vous les connaissez, vous pouvez me contacter. Je suis le stylo plume doré avec la plume de paon qui écrit inlassablement à l’encre bleue : 

OM NAMO NARAYANAYA

Texte d’Angélique

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