SATSANG DE LA NAVARATRI,
À l’ashram shree peetha nilaya,

03 OCTOBRE 2019

Lors de la cinquième nuit de la Navaratri, Paramahamsa Vishwananda a offert à tous un long satsang au sujet de la prière, de la bhakti et du chemin spirituel. En voici quelques extraits. 

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Aujourd’hui, c’est le cinquième jour de la Navaratri dédié à Skanda Mata. Skanda est le Seigneur Muruga. Vous avez vu de quelle façon Ma est présentée aujourd’hui ? Elle tient un bébé sur Ses genoux.

J’aimerais faire une petite méditation avec vous. Vous avez vu Sa forme, comment Elle est ? Alors visualisez-La et visualisez-vous dans Ses bras. En tant que Son enfant, vous resterez toujours comme cela. Peu importe à quel point vous allez devenir grand, sur les genoux de la Mère vous serez toujours Son enfant. Je vous demande à tous de fermer vos yeux, pensez à Elle et au lieu d’être la mère de Skanda, laissez-La être votre Mère à vous, laissez-La vous porter au Père éternel, à Giridhariji.

Nous avons entendu l’histoire du Devi Mahatmyam et la façon dont Devi est très douce, très calme ; mais quand on La provoque, Elle devient Kali. Une Mère protège son enfant, du coup si l’enfant est en danger, Elle prend un tout autre aspect. On voit ça aussi dans la Nature, Sa façon de protéger. En parlant de la Nature, il ne s’agit pas des êtres humains mais de toutes les espèces qui ont cet instinct maternel en elles ; elles y sont toutes connectées.

Pour protéger un enfant, la mère ferait tout, même tuer si elle le doit. Si votre enfant est en danger et que vous deviez tuer, vous le feriez. Je me souviens une fois lorsque j’étais petit, dans le jardin de mes parents un bébé corbeau était tombé d’un arbre. Et, bien sûr, la maman corbeau et probablement le père corbeau (il y avait les deux, alors j’en ai déduit que l’un était le père et l’autre la mère) criaient. Alors, ma mère est sortie, se demandant ce qui se passait. Elle a vu le bébé corbeau qui essayait de se relever et voler, mais il n’y arrivait pas. Pleine de bons sentiments et d’un bel élan de cœur, elle s’est dit : ‘Je vais essayer d’aider ce petit oiseau, ce petit bébé’. Elle s’est approchée de lui mais la maman corbeau est devenue si agressive, elle volait et la piquait pour ne pas qu’elle touche à son bébé, pour faire fuir ma mère ! Ainsi, Ma Bhagavati est là pour nous rappeler cet aspect de Skanda Mata en tant Mère universelle qui soutient tout. 

Elle soutient tout le monde et Elle est prête à protéger ; Elle est prête à tout renverser pour son enfant. Mais demandez-vous : êtes-vous prêt ? Nous pensons tous l’être, mais bien souvent nous sommes tellement aveuglés que nous ne voyons pas clairement. Du fait de notre aveuglement nous aimons argumenter, nous aimons crier, nous aimons être entendu mais nous oublions que peu importe ce que nous avons entendu, c’est l’expérience de quelqu’un d’autre. Ce n’est pas notre propre expérience. Cela ne veut pas dire que cela n’existe pas ; cela ne veut pas dire que cela n’arrive pas.

L’aveugle et la Lumière 

Il était une fois un homme aveugle qui vivait dans un village. Il aimait beaucoup argumenter pour tout, il était beaucoup dans la logique, dans la rationalité, et toujours de mauvaise humeur. Les gens du village ne l’appréciaient pas beaucoup du fait de son attitude. Il était aveugle, il ne voyait rien du tout, mais il arrivait toujours à argumenter sur tout. Vous savez, c’est la même chose avec de nombreuses personnes qui connaissent un petit peu de choses, leurs arguments sont toujours incroyables. Cet homme argumentait et soutenait : ‘la lumière n’existe pas’. Bien sûr, d’un côté il avait raison ; puisqu’il n’avait jamais expérimenté la lumière, comment pouvait-il savoir ce qu’est la lumière ? Et tout le monde répliquait, ‘Non, non, la lumière existe.’ Et lui : ‘Alors si elle existe, amenez-la moi pour que je puisse la toucher. Amenez-moi cette lumière afin que je puisse la sentir, que je puisse la goûter. Ou bien amenez-la que je puisse l’écouter.’

Et alors, comment est-ce qu’ils pouvaient amener la lumière ? Vous ne pouvez pas la toucher, vous ne pouvez pas l’entendre ni la goûter. Alors l’homme gagnait à chaque fois et il était tellement fier et très déterminé dans sa conviction, très confiant ; c’est parce qu’il n’avait jamais expérimenté la lumière. 

Un beau jour, un sage passait par là et les gens du village se sont dit, ‘Amenons cet homme aveugle au sage, il pourra argumenter avec lui.’ Ils parlèrent au sage de toute l’histoire et de la manière dont il argumentait sur tout, et sur la lumière. Le sage était très calme, le regarda et dit, ‘Écoute, je suis ici pour soigner les aveugles, mais c’est une autre forme d’aveuglement que je guéris : l’aveuglement spirituel. Et cet homme n’a pas besoin de cela. Il a besoin d’être soigné physiquement. Alors emmenez-le à ce docteur là-bas.’

Le sage ayant dit de l’emmener à un docteur particulier, les villageois ont accompagné l’homme le voir. Six mois plus tard, le docteur l’avait soigné et après six mois, l’homme retourna voir le sage, s’inclina devant lui et le remercia de tout son cœur. Il dit : ‘Je vous remercie de m’avoir envoyé vers ce docteur, car vous avez perçu que je n’avais pas besoin d’argumentation spirituelle. J’étais venu, préparé à ce que vous alliez me dire, j’étais même prêt à me battre. Lorsqu’ils m’ont dit qu’ils m’emmenaient voir un sage, je me suis préparé mais heureusement, vous n’avez pas dit un mot. Et cela prouve toute votre sagesse. Vous avez vu que je n’avais pas besoin de preuves que la lumière existe. J’avais besoin d’un spécialiste, d’un docteur. Alors, maintenant je peux voir que la lumière existe.’

Alors, le sage dit : ‘Ah, alors la lumière existe ? Amenez-la moi que je puisse la goûter ! Amenez-la moi que je puisse la toucher ! Amenez-la moi que je puisse l’entendre !’

L’homme réplique : ‘Mais cela est impossible. Comment pourrais-je faire cela ?’

Alors le sage continue : ‘Maintenant que tu as des yeux, tu vois que cette lumière existe. Mais si tu restes spirituellement aveugle, tu ne percevras jamais plus que cela.’

L’homme s’abandonna aux pieds du sage et lui demanda : ‘tout comme vous m’avez donné cette vue physique, donnez-moi aussi la vue spirituelle.’

Il est dit qu’il existe deux sortes d’abandon. Dans l’une, les gens empruntent le chemin spirituel dans le seul but de faire un business avec Lui. Dieu est juste là pour réaliser leurs souhaits, rien d’autre. Alors ils vont prier, ils vont vénérer des déités et à l’extérieur ils vont faire un grand show mais juste pour des gains personnels. S’ils n’obtiennent pas ce qu’ils ont demandé d’une déité, qu’est-ce qu’ils vont faire ? Ils vont aller voir la déité suivante car ils ont entendu que ‘celle-là est plus satisfaisante dans ce qu’elle donne, va la voir’, car elle entendra vos prières plus facilement. Très souvent vous allez voir cela. Vous allez au temple, vous le voyez rempli de personnes mais en général elles ne comprennent pas vraiment pourquoi le Divin a pris différents aspects et pourquoi ils sont là.

Si vous n’avez pas vraiment cette compréhension que vous êtes ici seulement pour atteindre les Pieds du Seigneur, pour Le servir, alors vous allez toujours avoir cet argument ; vous allez toujours penser, ‘Oui, je suis abandonné, je vais au temple, je suis dans le chemin de la bhakti. Le Seigneur m’est très cher. À chaque fois que je vais aller au temple, Il va m’écouter. S’Il ne m’écoute pas, il y en aura un autre. Et si avec Lui ça ne fonctionne pas, alors il y en aura d’autres.’ De cette manière, vous en voyez beaucoup qui vont d’un temple à l’autre en pensant que CE Dieu-là va combler leurs besoins. Ils ne prient pas vraiment pour le Seigneur Lui-même, pour Le servir et Le désirer. Ils apprennent les écritures et ils vont s’incliner, mais seulement pour des raisons égoïstes.

Alors, qu’est-ce que la bhakti ? Dans la bhakti il y a le désintéressement. Le dévot ne souhaite aucune récompense, il ne veut rien. Vous ne priez pas pour, ‘faire du commerce avec Dieu.’ Une chose que nous devons mettre très clairement dans notre mental : Il est Dieu. Vous ne pensez pas qu’Il sait ? Quel genre de Dieu serait-Il s’Il ne savait pas ce que vous voulez et ce dont vous avez besoin ? Les gens se disent ça et c’est pour cette vous voyez la masse de personnes qui courent toujours au temple en disant, ‘Oh, Dieu, donne-moi cela ; oh, Dieu, donne-moi cela.’

Quel est l’intérêt de désirer quelque chose qui est éphémère et quelque chose qui est limité ? Cela devient sans intérêt lorsque vous avez le choix de désirer quelque chose de Suprême. C’est pourquoi un bhakta ne demande rien du Seigneur.

Paramahamsa Vishwananda 

Bien souvent les gens manquent de compréhension sur ce qu’est la bhakti. Ils ont une certaine connaissance, mais à travers elle, ils ont une compréhension différente. Alors qu’un bhakta qui est vraiment ancré ne vénère pas pour lui-même, il vénère pour le seul but de L’aimer. Bhagavan est si miséricordieux. Il dit :  ‘Cela n’a pas d’importance, même si c’est pour leur propre bénéfice, même si ces gens sont toujours en train de demander, s’ils passent d’une déité à une autre, peu importe car ils ne savent pas qu’ils Me vénèrent juste Moi.’ Dans la Gita, Krishna dit : ‘Toutes ces déités sont juste une expansion de Moi-même. De ce fait, ils ne vénèrent que Moi. À travers elles, je comble leurs souhaits afin qu’un jour ils puissent venir à Moi.’

C’est pourquoi toutes les déités sont là, vous savez. Lorsque le Seigneur Krishna allait S’incarner, Narayana a dit à Maha Devi : ‘Tu T’incarnes en premier, Je viendrai après.’ De quoi L’a-t-Il béni ? Il L’a béni en disant, ‘Aussi longtemps que les personnes se souviennent de Moi, ils se souviennent aussi de Toi.’ Car le rôle de Devi, c’est de rappeler à tous que nous Lui appartenons. Dans toutes les prières, à la fin nous offrons tout à Sriman Narayana. Même lorsque nous faisons le yagna, à la fin l’offrande est faite à Narayana. Ainsi, Ma Bhagavati nous prépare, Elle vous tient, Elle vous porte. Comme je le disais hier, Bhakti Devi vous porte, Elle prend soin de vous, Elle vous nettoie, vous purifie de toute négativité et à la fin, Elle vous remet aux Pieds de Sriman Narayana. C’est votre service, alors poursuivez, continuez, et comprenez que même lorsque vous atteignez un haut niveau de Réalisation, le service ne se termine pas, il se poursuit. 

Ces grands sages et saints qui ont atteint la Réalisation de Dieu et qui ont eu le darshan de Bhagavan, est-ce qu’ils ont arrêté leur service ou est-ce qu’ils ont poursuivi leur service ? Cela ne se termine jamais. Car ils réalisent que leur vie est au service du Seigneur Suprême Lui-même, qu’il ne s’agit que de cela. Le service peut se présenter sous différents aspects, mais une fois que vous avez compris que tout ce que vous faites dans la vie se trouve la bhakti, qu’elle est présente, alors tout dans votre vie devient un service. Cette trace d’amour sera partout et elle ne vous quittera jamais. Dans tout ce que vous faites, cet amour, cette affection, cette dévotion sera aussi impliquée dans votre vie quotidienne. Alors votre déité que vous vénérez, votre Ishtadev, sera toujours avec vous à tout moment.

Qu’en est-il du fait d’être aveugle et dire ‘Comble mon souhait et je Te vénérerais ?’ Cela n’existe pas chez un dévot. Comme Je vous l’ai dit, si vous cherchez Bhagavan vous Le trouverez. Mais si vous cherchez le monde, vous allez aussi trouver le monde. Si vous cherchez la saleté, vous allez trouver la saleté partout. Alors, sachez ce que vous voulez réellement et lorsque vous le saurez, ce ne sera que là que vous serez capable d’atteindre cette félicité.

Ceux qui désirent ardemment le Seigneur Suprême, ceux qui ont la vraie connaissance et la vraie sagesse en eux, ne désirent pas ce monde qui est transitoire. Ils désirent quelque chose qui est illimité. Quel est l’intérêt de désirer quelque chose qui est éphémère et quelque chose qui est limité ? Cela devient sans intérêt lorsque vous avez le choix de désirer quelque chose de Suprême. C’est pourquoi un bhakta ne demande rien du Seigneur. Même si le Seigneur apparaît devant lui et dit, ‘Je t’en prie, demande-Moi quelque chose.’

Comme pour Prahlad Maharaj quand Nrsinghadev lui a dit : ‘Demande-Moi quelque chose.’

Prahlad a répondu : ‘Non, je ne veux rien Te demander.’

Nrsinghadev a répliqué : ‘Pourquoi ? Quand je viens, à chaque fois les gens Me demandent quelque chose. Je t’en prie, demande-Moi !’

Prahlad continue, ‘Non, je ne veux rien.’ Prahlad se disait certainement ‘Qu’est ce qui ne tourne pas rond avec Lui ? Je Lui ai dit que je ne voulais rien et Il continue d’argumenter !’

Alors Prahlad réfléchit un instant et dit : ‘Ok, je vais Te demander seule une chose : je Te demande à ce que je ne Te demande jamais rien. Voilà ce que je veux.’ Bhagavan était très heureux de la réponse de Prahlad.

Les gopis vénéraient Katyayini Devi, non ? Mais le bénéfice étant pour qui ? Oui, pour le bénéfice de Krishna. Elles ne vénéraient pas Katyayini car elles attendaient quelque chose d’Elle. Elles L’a vénéraient afin d’atteindre Krishna, pour avoir Krishna. Chacune d’entre elles ! Elles ne parlaient pas entre elles. Comme bien souvent lorsque vous priez, vous allez partout disant, ‘Vous savez, j’ai prié pour ceci et j’ai demandé cela.’ Non, les gopis ne faisaient pas cela. En réalité, elles étaient très sages car elles se disaient ‘si je vais parler à celle-ci, elle va devenir jalouse et elle aussi Le voudra.’ C’est bien ce qui était en elles, elles pensaient, ‘Non, je veux Krishna pour Moi. Pourquoi devrais-je dire ce que je veux ?’ Alors, elles restaient silencieuses sur leur souhait, elles ne disaient rien ; Ma Bhagavati, en était très étonnée car elle voyait que chacune demandait la même chose. Alors, comment pouvait-Elle refuser ? Elle devait faire quelque chose, non ? Leur désir était tellement sincère. Les gopis ne demandaient pas quelque chose de matériel, elles demandaient le Seigneur Suprême Lui-même. Si vous vénérez n’importe quelle déité pour le bénéfice d’atteindre les Pieds de Giridhariji, ça vous sera exaucé. Mais si vous vénérez seulement pour atteindre quelque chose de limité, vous serez toujours misérable ; vous aurez toujours cet aveuglement, et le resterez même si vous connaissez le sujet.

Quel genre de bhakti voulez-vous ? Soyez sage ; non pas à travers la connaissance mais soyez sage en écoutant l’appel intérieur. Et désirez-Le, demandez à Ma Bhagavati, tout comme Elle porte Skanda, demandez-Lui de vous porter aussi. Vous ne connaissez peut-être pas la destination, mais ayez confiance. Dites, ‘S’il Te plaît, amène-moi aux Pieds de Giridhari.’ Probablement qu’Elle vous amènera à Govardhan, et dira, ‘Voilà !’ Alors, ne laissez pas votre mental vous tromper avec quoi que ce soit. Devenez vraiment ce dévot où vous dites, ‘Oui, je m’abandonne’. Oubliez-vous en cela. Placez Le Lui en premier. Alors vous verrez la façon dont Elle vous portera, dont elle prendra soin de vous, dont Elle vous amènera à cet état de désintéressement ; Elle vous amènera comme Elle a amené les gopis. Elle est apparue devant les gopis et a dit, ‘Écoutez, en ce jour particulier, Krishna va venir.’ Elle n’a pas même dit ‘Krishna’, Elle a dit ‘votre souhait sera comblé.’ Tout le monde était tellement heureux. Car ce n’était pas un souhait matériel. C’était le souhait de tout le monde d’être avec Krishna. De la même façon, Elle vous porte et vous amène aux Pieds de Krishna. 

Demandez Son aide à Ma Bhagavati, ainsi le chemin peut devenir plus facile pour vous. Cela ne veut pas dire que des challenges ne se présenteront pas, mais Elle sera à vos côtés.

Paramahamsa Vishwananda 

Bien souvent la manière dont nous sommes à l’extérieur et comme nous sommes à l’intérieur, ce sont deux choses totalement différentes. Vous dites, ‘Laissez-moi prétendre être un dévot.’ Qui pensez-vous tromper ? Pouvez-vous tromper Bhagavan ? Bien souvent, vous entendez, ‘Oui, j’ai prié, j’ai fait tellement de sadhana pendant tant d’années, pourquoi ne vient-Il pas ?’ Hier, quelqu’un parlait de ça. Vous voudriez cet instant où vous dites, ‘Oui, je Te veux, viens !’ Cela serait tellement magnifique ! Le moment où vous priez et vous dites, ‘Dieu, je Te veux tellement’, ‘Bang ! Comme dans les films.

Vous voyez ça dans les films : ‘Boom’, Dieu apparaît, ‘Oui, mon cher, que veux-tu ?’ Vous savez, c’est la beauté dans l’Hindouisme, nous avons cette douceur où nous pouvons construire une relation avec Dieu et peu importe le genre de relation, ça n’a pas d’importance. Nous n’avons pas besoin d’avoir peur de Lui. Dans certaines religions, le simple fait ne serait-ce que de prononcer le Nom de Dieu est interdit, vous seriez condamné. Mais lorsque nous parlons de la bhakti, c’est tellement beau, tellement doux, car en réalité il n’existe aucune limite à la bhakti. Comme c’est magnifique… Voyez à quel point le Seigneur est miséricordieux, qu’Il soit venu pour vous rappeler l’Amour qu’Il a pour vous ; un rappel que votre âme Le désire. Combien de fois Il est venu ? Hum ? Combien de fois ? Vous voulez être avec Lui, oui ou non ? Dites juste oui si vous Le voulez, si vous ne Le voulez pas … Pourquoi donc ?

Demandez Son aide à Ma Bhagavati, ainsi le chemin peut devenir plus facile pour vous. Cela ne veut pas dire que des challenges ne se présenteront pas, mais Elle sera à vos côtés. Vous voyez, par exemple vous choisissez d’être positif dans votre vie, cela est très difficile. Qui a dit que c’était facile d’être positif ? Non, ça ne l’est pas ! Alors qu’être négatif, ça l’est. Soyez sage et laissez-vous porter.

Cet enfant qui est assis ici, Skanda, est normalement représenté avec cinq têtes. Shanmukha a cinq têtes, représentant les cinq sens. Si vous en devenez esclave, vous n’irez nulle part. Du coup c’est aussi un rappel pour ne pas être esclave de ces cinq sens. Ce n’est qu’ensuite qu’Elle vous portera. Mais si vous faites vous-même de vous un esclave, alors personne ne peut vous aider.

Donc, analysez-vous. Sentez votre cœur, et pas en pensant. Le cœur est relié au ressenti. Et si vous voulez ressentir, asseyez-vous au calme et construisez cette relation avec Lui, servez-Le. C’est tellement simple. Il ne s’agit pas d’être égoïste. Un dévot est sans attente. Un dévot fait tout seulement pour Son bénéfice à Lui.

Ayez foi en Lui, qu’Il vous ait placé là où vous devez être.

Jai Gurudev tout le monde !