Il y a du vrai dans ce vieux dicton qui dit que nous faisons bien rire Dieu avec nos plans. Nous planifions. Nous rêvons. Peut-être même agissons-nous. Et Dieu surveille tout ça, ayant Son propre plan pour nous, et c’est ce plan-là qui s’accomplira quoi qu’il arrive.
Bien que cette tendance à planifier et préparer soit utile et saine, elle a aussi ses limites. Nous dépassons la limite lorsque nous cessons d’apprécier le moment présent au profit d’un futur qui n’adviendra peut-être jamais, oubliant que la mort vient quand elle en a envie et sans invitation.
Leçon d’un homme qui pensait avoir encore le temps
Extrait de Just Love : Un voyage dans le cœur de Dieu
Dans la vie, nous passons notre temps à planifier, mais ceci en raison d’une avidité à satisfaire les besoins de l’extérieur, sans savoir qu’à tout moment tout peut basculer. En un claquement de doigts, tout peut changer.
De la même manière qu’un serpent se rue sur une souris pour l’avaler, la mort peut venir à tout moment, les changement peuvent survenir à tout moment, la nature peut tout changer n’importe quand ; et pourtant, l’être humain planifie sans arrêt. Et avec quelle attitude planifie-t-il ? Il planifie avec l’attitude de l’avidité et du « Oui, c’est moi qui l’ai fait ». Ce n’est pas une attitude d’humilité, ce n’est pas une attitude de : « Comment puis-je contribuer au changement ? », « Que puis-je offrir à ce monde ? » On n’y trouve pas cette attitude. La plupart du temps, tout est question de « Moi, je » et « à moi ».
Vous planifiez, encore et encore, et puis d’un moment à l’autre, la mort frappe à votre porte. Fini !
La mort n’envoie pas de carton d’invitation
Il y a cette histoire d’un homme qui avait travaillé toute sa vie. À la fin, au moment de toucher sa retraite, il a commencé à compter son argent, et il était tellement heureux de compter ! Car il avait cent millions de dollars. Mais alors, il a remarqué que quelqu’un se tenait debout dans son dos. Il s’est retourné et a vu la Mort qui se tenait là.
Il a dit : « Qui es-tu ?
– Je suis la Mort. Je suis venue pour toi.
– Mais je ne t’ai pas invitée !
La mort se tenait là et a répondu :
– Eh bien, je suis venue sans invitation !
– Pourquoi es-tu venue pour moi ?
– Parce que c’est l’heure pour toi de t’en aller.
– Comment ça c’est l’heure de m’en aller ? J’étais tout juste en train de compter mon argent, et j’ai cent millions de dollars ! Je dois profiter de ces cent millions maintenant.
– Eh bien, ce n’est pas mon problème.
– Ok, très bien. Je te donnerai 50 millions si tu m’accordes juste une journée afin que je puisse profiter des 50 autres millions.
– Non, pas possible.
– Ok, je te donnerai 75 millions. Donne-moi une demie-journée.
– Non, ce n’est pas possible. L’heure, c’est l’heure.
– Mais s’il te plait, il doit bien y avoir quelque chose ! Je te donnerai la totalité des cent millions si tu me donnes une heure.
– Non, ce n’est pas possible.
– Ok…
Voyant la sincérité de cette personne, la Mort a dit :
– Allez, d’accord. Je vais juste te donner quelques secondes. »
Alors l’homme s’est précipité vers une table, il a attrapé un stylo pour écrire sur un bout de papier : « N’attendez pas le dernier moment pour profiter de la vie. Tirez le meilleur de votre vie tant que vous l’avez encore et apprenez qui vous êtes réellement. Ne gâchez pas votre temps en futilités : ces choses dont vous pensez avoir besoin dans votre vie et dont vous réalisez finalement que vous n’en avez aucunement besoin. »
Accueillir la Mort en amie
Quand il est l’heure de célébrer, célébrez. Quand il est l’heure de travailler et de gagner votre vie, faites donc. Quand il est l’heure de jouer, jouez. Mais gardez votre focus sur votre but. L’ultime voyage part du mental vers le cœur. Cela ne fait que 30 centimètres mais peut demander des vies entières avant d’y arriver.
Tout ce que vous faites, faites-le dans l’état d’esprit de la prière et du service. Cela pourra vous demander des efforts. En fait, cela vous demandera pour sûr des efforts. Mais c’est dans l’effort que le changement se produit. C’est dans l’effort que vous trouverez du sens, une raison d’être et de la joie dans la vie.
Nous ne pouvons pas décider de quand notre heure sera venue, mais nous pouvons décider à quoi penser lorsqu’elle arrivera. La Mort pourrait surgir sans s’annoncer et sans y être invitée.
Quand elle viendra, comment la saluerez-vous ?
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